2009 : Collégiale de Ribérac (Dordogne), juillet-août
2007 : Frac Haute-Normandie, Sotteville-les-Rouen et abbaye de Jumièges, à partir du 12 octobre
2006 :
2005 :
2004 :
2003 : « Triades », galerie Daniel Templon, Paris
2002 :
2001 :
2000 :
1999 :
1998 :
1997 :
1996 : Musée des Beaux-Arts, Nantes
1995 :
1994 : Galerie Arlogos, Nantes
1993 : Galerie Laage-Salomon, Paris
1991 :
1990 :
1989 : Galerie Arlogos, Nantes
1988 :
1987 :
1986 : Galerie Christian Laune, Montpellier
1985 : Galerie Arlogos, Nantes
1984 :
autoportrait, 2006 peinture à la cire surtoile 61 par 50 cm
vanité 3, 2006 peinture à la cire sur toile, 200 x 250 cm
Vanité 5, 2006 Peinture à la cire sur toile. 230 x 320 cm (diptyque).
Ces trois oeuvres sont issues de l'exposition Blossom qui se déroulait à la galerie Daniel Templon en Novembre 2006.
Les oeuvres présentées au cours de cette exposition sont des autoportraits et des vanités. Ces tableaux représentent donc des crânes et des visages décomposés. Personnellement je trouve ces tableaux assez touchants, j'ai l'impression qu'ils traitent le sujet de la mort et de la maladie, du moins c'est le premier sentiment que j'en ai eu en voyant ces oeuvres. Le jaune vif, le vert anis et le rose bonbon sont les coloris appliqués à l'ensemble de ces oeuvres de Blossom. Cognée est passé de l'urbanisation à la représentation de figures humaines, ce qui lui a permis d'élargir sa palette. On aurait tendance à se demander pourquoi Cognée à intitulé cette exposition blossom qui signifie fleurir. Peut-être parce qu'il réutilise des couleurs que l'on a tendance à retrouver dans les fleurs ou peut-être aussi que les ensembles de crânes visibles sur certaines de ces oeuvres sont pour lui des métaphores de la fleur.
1 ère étape : choix du motif (photos, films)
2 ème étape : le motif retenu est projetté sur la toile pour en reporter plus ou moins grossièrement le dessin au fusain
3 ème étape : mise en peinture de ce motif dessiné en recouvrant la totalité de la surface du tableau à l'aide de la peinture à la cire.
4 ème étape : il place un film rhodoid sur la surface peinte et la repasse au fer pour faire éclater l'image et la porter à sa résolution finale.
*Il travail sur une toile marouflée sur bois ce qui donne au tableau la nature d'un objet.
*Il est important que la surface soit durepour que la cire ne casse pas.
*Il travail le tableau à plat.
PS: la technique de la peinture à l'encaustique remonte aux grecs et aux romains.
Je ne connaissais pas cette technique auparavant, et je dois avouer que je l'a trouve plutôt intéressante quand je vois le rendu. Le fait de chauffer le plastique avec le fer à repasser rend parfaitement un effet de destruction quand l'artiste l'applique sur des paysages urbains.
Hong Kong I, 2002, encaustique sur toile, marouflée sur bois, 170 x 250 cm
Je trouve cette oeuvre particulièrement belle par sa représentation. Le fait de voir ces bâtiments qui dégoulinent comme si c'était des bougies est particulièrement touchant. On croirait voir une ville vieillie, détruite par la guerre ou par des conditions climatiques défavorables. Les coloris utilisés sont parfaitement représentatifs du béton qui est le matériau principal à la conception des buildings. Quand je vois ces tableaux de paysages urbains, je revois les images que l'on perçoit aux informations, des villes détruites par les attentats. Même si ce n'est pas le cas à Hong Kong, ces tableaux sont représentatifs du monde actuel.
Bibliothèque orange, encaustique sur toile, marouflée sur bois, 2002, 89 x 116 cm
Personnellement ce tableau m'est peu intéressant, peut-être parce que je n'ai pas pour habitude de passer de long moment dans les rayons de livres des bibliothèques ou parce que les vues sont encore plus banales que celles que l'on a l'habitude de voir dans ses paysages urbains. Certe la technique reste là même que d'habitude, elle évoque je pense ici l'usure, la destruction des livres, mais je ne sais pas, je n'ai pas d'émotion face à ce tableau contrairement aux autres.
État des lieux, 2004, encaustique sur toile marouflée sur bois, 153 x 200 cm
La déformation qu'utilise Cognée donne une autre forme au cerveau. Ici au premier coup d'oeil on aurait tendance à se demander de quoi il s'agit, mais on comprend ensuite qu'il s'agit d'un ensemble de pots de peintures. Cette image serait donc tirée d'une photo prise dans l'atelier d'un peintre. Les couleurs ici sont assez sanglantes étant donné que le rouge domine une bonne partie du tableau. Philippe Cognée se qualifie comme le témoin de ce qui l’entoure, et cherche à développer une énergie, ici par la couleur et l'accumulation de pots de peinture entassés les uns contre les autres. Cognée est intéressé par ce qui concerne notre siècle et pourtant j'aurais été incapable de situer cette oeuvre dans le temps. En effet j'ai déjà vu certaines oeuvres biens plus anciennes où l'on percevait l'atelier des plus grands peintres mais la représentation était différente.
Foule à Casablanca, encaustique sur toile, marouflée sur bois, 2005, 150 x 200 cm
En effet, on reconnait parfaitement la foule simplement par la présence de taches noires qui représentent ici des silhouettes de personnes dans la rue. Le flou correspond parfaitement à ce tableau puisque lorsque l'on regarde une foule on a tendance à repérer les couleurs et les formes mais on fait objection des moindres détails . On repère directement les espaces occupés ou non par la présence de blancs ou de noirs.Les tons sont très froids, voir angoissants plus particulièrement angoissants dans le bas du tableau et froids dans le haut du tableau. Une certaine ligne blanche traversant la moitié du tableau établit comme une séparation entre les deux groupes présents. La profondeur est visible cependant si l'on porte un regard différent sur ce tableau on pourrait voir simplement un mur rempli de coulures, de moisissures. Un mur dégradé, crevassé, usé par le temps...